Malaria
Les moustiques, surtout en été, peuvent être une véritable calamité. Avec eux, espérer fuir dans un endroit tenu secret est inutile. Une femelle affamée repère un mammifère à plusieurs mètres de distance : elle finira toujours bien par trouver votre sang appétissant.
Pendant ce temps, le mâle se contente du nectar des fleurs... Mais il est vrai qu'il n'assume pas, lui, la croissance et la maturation des œufs. Quoi qu'il en soit, vous vous retrouvez parsemé de papules dont la démangeaison n'a pas d'égale.
Pour vous consoler, pensez qu'il y a des moustiques bien moins sympathiques encore que ceux de nos contrées. Les anophèles, par exemple. D'ailleurs, "anôphelês", en grec, signifie nuisible. Ils peuvent vous laisser, suite à leur piqûre, un petit parasite du genre plasmodium comme souvenir. Ce qui n'est pas très rassurant. Pourquoi? Parce que les plasmodia peuvent être responsables de la malaria. Le lien entre les moustiques et la malaria ne fut pas découvert aisément. Il fut un temps où l'on rendait l'air responsable de la maladie. D'où le nom de malaria puisque "mala aria" en italien évoque le mauvais air. Et d'où la préférence de quelques-uns pour un synomyme : le paludisme (du latin, "palus, paludis" qui signifie le marais). Quoi qu'il en soit, ces parasites qui pénètrent dans votre sang infectent vos globules rouges jusqu'à ce que ceux-ci éclatent. C'est à ce moment que les symptômes plus ou moins typiques de la maladie apparaissent : fièvre sévère, tremblements, frissons, etc. Sans traitement, d'autres globules rouges sont infectés et le cycle recommence...
Dans les pays tropicaux et subtropicaux, d'autres espèces de moustiques peuvent transmettre des maladies comme la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune, etc. Autant le savoir et s'informer avant un séjour dans ces régions.
Pensez à consulter votre médecin généraliste, de préférence un mois avant votre départ, surtout si vous partez vers des régions subtropicales et tropicales.
La prévention de ces maladies transmises par des moustiques passe par le port de vêtements qui recouvrent bien la peau et par l'usage de produits qui repoussent ces insectes. Ces répulsifs doivent être appliqués plusieurs fois par jour sur les parties découvertes du corps. Et pour se prémunir de la malaria, il est indispensable de prendre certains médicaments, pendant toute la durée du séjour dans une zone à risque et après le retour en Belgique.
Pour plus d'informations: www.passeportsante.org
Mise à jour le 29/01/2013
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